Entretien avec Khokha, Directrice Marketing, sur la transformation des organisations, les défis des leaders, et pourquoi les cadres doivent allier pensée stratégique, compétences technologiques et capacité d’action.
Khokha, vous êtes au cœur des organisations. Que voyez-vous changer le plus profondément aujourd’hui ?
Ce qui frappe, c’est la perte de stabilité des repères.
On a longtemps parlé de transformation digitale comme d’un chantier à piloter.
Aujourd’hui, ce n’est plus un chantier : c’est un état permanent.
Les modèles économiques évoluent plus vite que les cycles stratégiques.
Les organisations doivent revoir leurs façons de créer de la valeur.
L’IA redistribue les rôles, les compétences, les responsabilités.
Et les dirigeants doivent naviguer dans un environnement où rien n’est vraiment fixe.
Ce qui manque le plus, ce n’est pas l’information — c’est la clarté.
Vous évoquez souvent l’écart entre la compréhension stratégique et la capacité à agir. Pourquoi ?
Parce qu’une grande partie des dirigeants comprennent très bien ce qui se passe. Ils lisent, ils échangent, ils voient les signaux.
Le problème n’est pas la lucidité — c’est la traduction en action.
On peut avoir conscience de l’accélération, de l’impact de l’IA, de la mutation des modèles… Et malgré tout rester immobile, faute de mindset, de cadres de décision ou de recul.
Ce que j’apprécie dans le Band Of Brothers π Executive Program, c’est qu’il reconnecte les deux mondes :
la compréhension profonde du changement et la capacité à se positionner dans ce changement.
Le pouvoir d’agir est-il, selon vous, le point central pour les dirigeants ?
Oui.
On ne parle pas ici de “faire plus”, mais de reprendre la main.
Beaucoup de dirigeants ne manquent ni de compétences ni de volonté. Ils manquent d’un espace pour :
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clarifier leurs repères,
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ajuster leur lecture du monde,
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retrouver une forme d’initiative.
Le programme Pi ne donne pas des recettes. Il redonne du recul, de la perspective, de l’élan. C’est assez rare dans les formations exécutives.
Qu’est-ce qui change dans le leadership aujourd’hui ?
Le leadership repose moins sur l’expertise et beaucoup plus sur :
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la capacité à faire sens,
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la capacité à décider dans l’incertitude,
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la capacité à s’adapter sans se disperser.
Le dirigeant doit accepter que le monde soit mouvant, mais rester stable intérieurement. Il doit pouvoir lire les signaux, ajuster sa réflexion, repositionner son action.
Ce n’est pas un exercice intellectuel : c’est un exercice de posture,
presque un exercice de présence.
Et c’est exactement ce que travaille le programme Pi :
pas seulement la compréhension, mais le positionnement du dirigeant dans la complexité.
On a l’impression que le rôle des C-Level est devenu un rôle sous tension. Vous confirmez ?
Absolument. Le dirigeant doit : transformer, rassurer, anticiper, incarner, décider vite, tenir dans la durée.
C’est un rôle qui demande une forme de force intérieure qui ne s’improvise pas. Très peu de formations accompagnent cette réalité.
Elles restent soit trop théoriques, soit trop technologiques, soit trop superficielles.
Pi apporte quelque chose de différent : une élévation intellectuelle et une clarification mentale, indispensables pour tenir ce rôle dans un monde instable.
Beaucoup de cadres sont déçus par les formations classiques. Pourquoi selon vous ?
Parce qu’elles ne répondent plus au moment. Elles parlent d’un monde qui n’existe plus vraiment : des modèles figés, des concepts anciens, des cas d’école déjà dépassés.
Les dirigeants, eux, ont besoin de : perspective, hauteur, outils mentaux, compréhension du réel, et surtout : de recul.
On ne leur en donne jamais. Ils sortent souvent des formations avec plus d’idées… mais pas plus de clarté.
Le Band Of Brothers π Executive Program fait l’inverse :
il réduit le bruit, il simplifie, il éclaire, il permet de repositionner sa pensée. C’est, je crois, ce dont beaucoup de dirigeants manquent aujourd’hui.
Pourquoi est-ce le bon moment pour suivre un programme comme celui-ci ?
Parce que ne pas comprendre le monde qui arrive coûte plus cher que d’y entrer trop tôt.
Parce que les décisions se jouent maintenant.
Parce que les repères bougent plus vite que les organisations.
Et parce que la capacité à rester clair, stable et adaptable devient un avantage décisif.
Un programme comme Pi apporte cette clarté-là.
Pas des outils à la mode, pas des slogans, pas des recettes.
De la compréhension, du recul, et une capacité d’adaptation juste.
Et à mes yeux, c’est exactement ce dont les leaders ont besoin aujourd’hui.
